Lancelot Chavel est élève en classe de 6e à l’École, et à 11 ans, il a déjà écrit son premier livre : Les Gardiens du temple.
Graffiti : Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Lancelot Chavel : Je m’appelle Lancelot, j’ai 11 ans, bientôt 12, et je suis en 6e à l’École alsacienne, où je suis scolarisé depuis le JE. Le 19 janvier dernier, j’ai publié mon premier roman, Les Gardiens du temple.
G : Peux-tu nous présenter ton livre ?
L. C. : Les Gardiens du temple est un roman d’aventure. L’histoire se déroule dans un monde imaginaire, Yoshidawn… Le livre fait 96 pages, et est disponible à la vente et au CDI.
G : As-tu toujours aimé écrire ?
L. C. : J’ai toujours été quelqu’un de très créatif. Déjà, avant d’écrire le livre, j’écrivais des courtes histoires, des petites nouvelles de deux ou trois pages. Par exemple, il y a quelques années, en CE2, on devait faire une rédaction d’une page, et j’en avais fait huit !
G : Combien de temps t’a pris l’écriture du livre ?
L. C. : J’ai commencé à écrire le livre en CM2, le 7 mai dernier précisément ; je le sais car j’ai toujours le document d’origine sur ma tablette. En tout, la création du livre a pris huit mois, dont six mois d’écriture.
G : Comment as-tu fait pour éditer le livre ?
L. C. : Au départ, je voulais vraiment l’auto-éditer, avec des solutions comme Amazon, mais finalement, je suis passé par une maison d’édition française, Edilivre. Je leur ai envoyé mon manuscrit, ils l’ont refusé une première fois : ils réclamaient une nouvelle relecture. Au total, il y en a eu trois : deux par mes parents, et une par la maison d’édition. Edilivre c’est une maison d’édition un peu particulière : ils n’ont pas de réseau de distribution, et n’impriment qu’à la demande. Vous ne pouvez donc pas trouver le livre en librairie, mais vous pouvez demander à votre libraire de le commander. Il est également en vente à la Fnac et sur Amazon.
G : As-tu envie d’écrire d’autres romans ?
L. C. : Oui, bien sûr ! J’ai plein d’idées : j’aimerais par exemple essayer de faire un roman illustré ou une bande-dessinée. Et puis les gens autour de moi me disent que j’ai du talent, donc ça m’encourage !
G : Justement, qui est-ce qui t'a encouragé dans ton projet ?
L. C. : Ma famille, mes amis, les gens autour de moi. Mais ma plus grande motivation, c’était de me dire que le livre serait publié !
Propos recueillis par Alexandre Barbaron