« Joyeux Hunger Games et puisse le sort vous être favorable ! ». Huit ans après la sortie de Hunger Games - La Révolte partie 2 en 2015, cette phrase emblématique résonne à nouveau dans nos salles de cinéma avec la sortie du dernier volet de la saga. Graffiti s’est replongé dans le célèbre univers dystopique en allant voir La Ballade du Serpent et de l'Oiseau Chanteur !
Adapté par Francis Lawrence du livre de Suzanne Collins paru le 19 mai 2020, La Ballade du Serpent et de l'Oiseau Chanteur est un préquel se déroulant soixante-quatre ans avant la trilogie originale. Ce film explore l'histoire complexe et captivante du jeune Coriolanus Snow (incarné par Tom Blyth), bien avant qu'il ne devienne le redoutable président que nous connaissons tous !
Alors que les dixièmes Hunger Games s'apprêtent à avoir lieu, la décision prise est que les tributs seront placés sous la responsabilité de mentors désignés parmi les majors de promo du prestigieux lycée du Capitole. Le jeune Coriolanus se voit alors confier la destinée de la « Katniss » de ce film, l’oiseau chanteur du District 12 : Lucy Gray Baird (interprétée par Rachel Zegler). Snow en voit là la parfaite opportunité de prouver sa valeur et d’accomplir sa quête de prestige et de pouvoir.
La chanson occupe une place majeure dans ce film, Rachel Zegler ayant une voix remarquable qui contribue grandement à l'identité de son personnage. Cette qualité nous permet de retrouver la fameuse chanson que Katniss nous a fait découvrir dans le troisième opus, « Hanging tree ».
Ainsi, La Ballade du Serpent et de l'Oiseau Chanteur retrace comment les Hunger Games sont devenus le spectacle que nous connaissons et permet surtout de comprendre les motivations de l’antagoniste emblématique. L'évolution de Snow dans un monde où les jeux en sont à leurs débuts jusqu'à devenir un spectacle télévisé manipulé ajoute une profondeur intéressante au futur tyran ennemi de Katniss. Néanmoins, les 2h38 se sentent passer, et la trame narrative souffre de sa longueur, étirant excessivement les événements des Hunger Games. Les scènes de l'arène, bien que divertissantes, rappellent trop les précédents opus et manquent de l'inspiration qui caractérise la série. De plus, excepté les moments chantés, Rachel Zegler est peu convaincante et frise le « surjeu ».