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Photo du rédacteurKamil Maufoux

Les vivants face à la mort

Aujourd’hui je vais vous parler de différentes traditions concernant la mort dans différents pays, et donc, différentes cultures.



Les Inuits dans la région arctique :

Quand un décès survient dans une famille, les habitants doivent purifier le lieu car, selon eux, l’esprit ne meurt jamais. Le froid permet de conserver le corps jusqu’à la préparation de sa sépulture. Mais les Inuits ne meurent pas seulement de vieillesse ou de maladies : en effet, ils pratiquent souvent un « suicide institutionnel », il s’agit de se laisser mourir à l’extérieur en vue de ne plus être un poids pour le reste du groupe.


La mort chez les Amérindiens :

Chaque tribu a des croyances et des traditions différentes concernant la mort, mais la plupart d’entre elles pensent que l’âme reste toujours sur Terre. Chez les Navajos, la mort est une renaissance, c’est donc un heureux événement contrairement à ce que l’on pourrait penser. Après un décès, la population fait un jeûne de quelques jours pour se consacrer à la méditation. Pour les garçons indiens, un rite de passage doit avoir lieu dès l’enfance. À l’âge de 6 ou 7 ans, ils se rendent seuls dans la forêt et doivent ramener un animal capturé (un poisson, un oiseau, un reptile...)

Dans un tronc, une gravure de la bête est sculptée. Ils renouvellent plusieurs fois cette démarche au cours de leur vie afin de constituer un totem qu’ils honorent le jour de la mort en souvenir des exploits accomplis.


Les funérailles célestes au Tibet :

Lorsqu'une personne meurt au Tibet, une cérémonie un peu spéciale est réalisée. En effet, comme l’environnement est montagneux, il est difficile d’organiser un enterrement traditionnel. Pour des questions pratiques et religieuses, ils exposent les corps à l’extérieur afin que les vautours puissent se nourrir de leur chair. Pour eux, ce dernier repas est une façon de vénérer le cercle de la vie.

C’est dans un monastère que s’effectuent des prières avant l’acte, puis la peau est découpée en morceaux pour la séparer du squelette.

Kamil Maufoux

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