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Photo du rédacteurHarris Albouchi

La dépendance, c'est quoi ?

Vous vous souvenez sans doute de notre article sur le Fentanyl dans le précédent numéro. Un lecteur attentif nous fait a remarqué une coquille qui ne vous aura peut-être pas échappée : il y avait marqué qu’elle provoquait une indépendance physique et mentale. Une regrettable erreur de notre part : c’est une dépendance qui est provoquée par la consommation massive — ou non massive — du Fentanyl. C’est pourquoi dans cet article, nous allons tâcher de vous expliquer plus précisément ce que c’est.


La dépendance, aussi appelée addiction ou addictologie, soumet le patient au désir de consommer un produit, sans quoi il est en manque, en besoin et se sent mal. Elle est présente dans presque toutes les drogues, à des degrés différents, ainsi que dans le tabac et l’alcool, si on les exclus de cette catégorie.

Mais sachez qu’il existe deux types de dépendances.

La dépendance physique : La dépendance physique se caractérise par le besoin de consommer la

substance. Elle est présente dans la plupart des drogues dures, l’alcool et le tabac. Un consommateur qui n’a pas eu sa dose se retrouvera en manque, éprouvera une sensation de malaise, et, lorsqu’elle est très présente, peut conduire à un arrêt cardiaque. Le métabolisme s’est donc habitué à consommer, et en a besoin pour continuer à fonctionner correctement. Lorsqu’il en est privé, cela entraîne un syndrome de sevrage, de manque. Un consommateur de substance entraînant une dépendance physique ne peut pas s’arrêter de consommer, il a besoin de substituts de moins en moins forts pour que son corps puisse fonctionner à nouveau normalement.

La dépendance psychique, ou psychologique : La dépendance psychique se caractérise par un désir extrêmement puissant de consommer. Elle est présente partout ou est présente la dépendance physique, mais aussi dans la cocaïne. L’individu soumis à cette dépendance n’a plus pour objectif dans la vie que de consommer, oubliant ainsi les autres plaisirs et nécessités. La personne ne vit que pour ressentir les effets de la drogue. Elle devient son centre d’intérêt principal. De plus, avec le temps, les effets de la drogue deviennent de moins en moins puissants, obligeant le patient à augmenter les doses, accentuant les effets néfastes, jusqu’à l’overdose.

S’il « suffit » d’un traitement pour se débarrasser d’une dépendance physique, la dépendance psychologique, elle, sera présente pendant de longues années, voire toute la vie. Pour s’en débarrasser, il est nécessaire de suivre une ou plusieurs cures de désintoxication, et les rechutes sont presque inévitables. Un retour sur les lieux de consommation, une rencontre avec d’autres consommateurs peut suffire pour que la personne se tourne à nouveau vers la drogue.

Par Harris Albouchi



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