Durant l'été 2024, la politique française a été marquée par des tensions grandissantes au sein de l'Assemblée nationale, à partir de la dissolution de celle-ci par Emmanuel Macron. Cette période a été marquée par des désaccords profonds entre le gouvernement et les députés, ainsi que par une montée de la contestation populaire.
La Dissolution comme Solution ? Cette disposition permet d'organiser de nouvelles élections législatives et, potentiellement, de redonner au président une majorité plus stable pour gouverner. Cependant, la dissolution est une arme à double tranchant : elle pourrait également donner plus de pouvoir à l’opposition, qui pourrait sortir renforcée des élections.
Le 9 juin 2024, Emmanuel Macron dissout l'Assemblée suite à la victoire du Rassemblement national (RN) aux européennes. Il justifie cette décision par la montée des nationalistes, estimant nécessaire de redonner la parole aux Français. À gauche, une nouvelle coalition, le Nouveau Front Populaire (NFP), voit le jour le 13 juin regroupant les socialistes, les radicaux, les anticapitalistes...
Le 30 juin, lors du premier tour des législatives, le RN arrive en tête avec 33,1 % des voix. Cependant, le NFP, grâce à son alliance, est sorti vainqueur du second tour le 7 juillet avec 193 députés, cependant sans atteindre la majorité absolue. (Rappel : l'assemblée nationale contient 577 sièges, donc il en faut 289 pour atteindre la majorité absolue) La France entre alors dans une situation de blocage politique.
Après la démission de Gabriel Attal le 16 juillet, Emmanuel Macron entame des consultations avec les forces politiques. Lucie Castets, candidate du NFP a surpris
Et c'est finalement soixante jours après les élections législatives qu'Emmanuel Macron a choisi Michel Barnier (Les Républicains) pour succéder à Gabriel Attal comme Premier ministre. Cette nomination marque la fin d'une période politique inédite, marquée par la dissolution de l'Assemblée nationale et des élections anticipées.
Malgré tout, il y a plusieurs plaintes : certaines personnes estiment que Michel Barnier n’est pas légitime à être Premier ministre car c’est le NFP qui a remporté les élections. La démocratie est-elle encore respectée dans notre pays ?