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Photo du rédacteurJoseph Servat-Guedj

ATEA : Le Dindon

Edmond Pontagnac qui ne peut s'empêcher de séduire toutes les femmes qu’il croise, poursuit Lucienne jusqu'à son domicile. Stupeur : le mari de Lucienne n’est autre qu’un des amis de Pontagnac : Crépin Vatelin !



Que de promesses la présentation de la pièce nous fait-elle ! Et promesses faites, promesses tenues. Après un premier spectacle superbement réussi (voir Si d'Aventures), l’ATEA nous livre là une autre pièce magistrale.


Bienvenue au paradis de l’infidélité !

Qui dit pièce de Feydeau dit cocu ! C’est en effet l’impression que l’on a en quittant la salle après le spectacle. Dans ce monde plein de maris cocus, de coureurs de jupons (qui sont parfois ces mêmes maris) et de femmes (très) satisfaites de leur sort, trône Lucienne, pleine de moralité et de grandes idées sur la notion de mariage. Droite dans ses convictions, elle ne jure que par la fidélité de son mari et à répéter à l’envi “ [qu’elle] ne tromperait son mari que si lui-même la trompait”. Un cas de figure qui intéresse fortement Pontagnac et Rédillon (ce dernier étant amoureux de Madame Vatelin). Mais l’arrivée de la maîtresse anglaise de Crépin précipite les choses et Pontagnac s’empresse de révéler la vérité à Lucienne. Après un changement de scène qui nous emmène à l'hôtel Ultimus, institution bénéficiant de plusieurs sorties en cas d'urgence (comprendra qui voudra), Lucienne est finalement témoin de l’infidélité de son mari. Voulant se venger, elle se précipite chez Pontagnac pour accomplir le méfait, mais celui-ci n’est malheureusement pas en état de satisfaire la demande de madame (il vient de terminer ses affaires avec Mme sa maîtresse…). A la faveur de l'enchaînement de plusieurs circonstances, la pièce se termine en un happy end et c’est en véritable Dindon de la farce que Pontagnac quitte la scène.





Comme pour “La puce à l’oreille” ce spectacle est mise en scène dans un décor disco rafraîchissant permettant de remettre au goût du jour un Feydeau visiblement apprécié par le public de l’Ecole alsacienne puisque joué 3 fois en 15 ans.


Et enfin un immense bravo à Iris Andrier qui par son interprétation, offre le plus bel hommage possible à Pontagnac !


 

Retrouvez Le Dindon en vidéo :


Distribution A




Distribution B

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